ART FOR HALL
Havas Events Art & Culture

Le projet

Art For Hall

“L’imagination est le commencement de la création. On imagine ce qu’on désire, on veut ce qu’on imagine, et enfin, on crée ce que l’on veut.”

William Shakespeare

L’imaginaire brille en chacun de nous, il est notre force de création, innée, universelle et partagée. L’imaginaire qu’Art For (H)all met à l’honneur au cœur d’Havas. Né de l’initiative du pôle Art & Culture d’Havas Events, Art For (H)all a pour vocation de partager et soutenir le meilleur de la scène artistique française et internationale. Tout au long de l’année, Havas propose des expositions, ateliers, performances, qui mettent en avant les valeurs et l’engagement de notre groupe pour la culture. Art For (H)all vise à tisser du lien entre le monde de l’art et de l’entreprise, entre les artistes et les collaborateurs. Cette démarche réciproque encourage et soutient la création artistique, et permet également aux artistes d’explorer une nouvelle dimension de leur travail.

POUSH

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Mû par une logique d’ordre quasi scientifique, le travail d’Hugo Deverchère propose un ensemble d’expériences comme autant de pistes pour interroger et évaluer notre rapport au monde. Il partage d’ailleurs avec Grégory Chatonsky un répertoire technologique, permettant de développer un propos critique et réflexif, quoique parfois cynique mais porteur d’un message, celui de notre propre extinction. L’imagination artificielle qu’il crée à partir de données accumulées sur le Web devient un monument potentiel, par anticipation, dont la forme pourrait survivre à notre disparition.

Laura Garcia Karras, encerclée par les milieux urbains, passe son temps à imaginer, à la manière d’une dystopie, à quoi ressemblerait cette nature, mais désormais retranscrite bleutée par le prisme des écrans, indéniablement omniprésents dans la culture visuelle qui façonne les temps actuels. C’est cette nature rêvée et dont elle est coupée, qu’elle peint, altérée, sur ses toiles. S’échappant de ce cadre rationnel et embrassant une approche presque mystique, les drapés d’Amalia Laurent épousent, quant à eux, courants d’air et passages des visiteurs tandis que ses techniques de teinture – comme un bug dans la matrice, entre nature et aberration numérique – abordent des thèmes topographiques, géographiques et cartographiques. Un travail rendant tangibles les frontières entre monde réel et monde invisible, superposé au nôtre, nourri par une mémoire personnelle, familiale et des mythes collectifs.

En 1987, le biologiste François Jacob défendait devant l’Académie des sciences morales et politiques que la science possède en son sein un art d’avancer à l’aveugle : « Elle hésite, trébuche, recule, transpire, se réveille en sursaut. Doutant de tout, elle se cherche, s’interroge et se reprend sans cesse. C’est une sorte d’atelier du possible où s’élabore ce qui deviendra le matériau de la science ». Nul ne peut ignorer que dans les processus qu’ils proposent et auxquels ils se confrontent, les artistes et leurs ateliers-laboratoires éprouvent les mêmes sueurs, l’histoire de l’art n’ayant cessé de souligner le caractère expérimental de l’art à la période contemporaine et la recherche comme procédé de création. Goût de l’invention, de l’innovation, de la surprise, de la découverte même, les arts et les sciences ont en commun de questionner le monde en rendant visible l’invisible, et en révélant les fils qui tissent notre réalité. À travers des méthodologies et des métaphores épistémologiques différentes, ils interagissent au coeur d’une dynamique riche et joyeuse, de celle qui fait les plus belles rencontres.

MY SPARKLING PARTNERS

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L’intelligence artificielle (IA) appartient désormais à notre quotidien. Ses domaines d’application sont innombrables et toujours plus d’entreprises l’intègrent à leurs process. Le grand public a pu, lui aussi, se familiariser avec l’IA grâce à la démocratisation des programmes de génération de textes et d’images. Une nouvelle ère semble s’ouvrir pour l’humanité. Il est difficile de mesurer la portée de cette révolution qui ne fait que commencer. D’un côté, les dénonciateurs s’inquiètent de l’engourdissement de nos cerveaux, des emplois menacés, de l’atteinte à notre vie privée et aux valeurs démocratiques. De l’autre, les exaltés du progrès, de l’omniscience ou de l’économie de moyens chantent les vertus de cette nouvelle technologie. Dans ce brouhaha d’opinions, cette exposition invite à prendre le temps de réfléchir, à se plonger dans quelques œuvres choisies portant un regard singulier sur l’IA, ses tenants et ses aboutissants. Les dix artistes ou collectifs présentés en ont un usage conceptuel : au-delà d’un simple outil permettant de crafter des images à l’aide de prompts, l’IA et les questionnements qu’elle suscite constituent le sujet même de leurs œuvres. Si l’lA répond à nos questions, l’artiste, lui, nous questionne.

ATELIER DES ARTISTES EN EXIL




À l’instar de l’altération musicale qui introduit une modification de la note qu’elle précède ou bien qui définit la tonalité du morceau, la perception artistique encourage modulations et transpositions de la perception. L’exil implique un déplacement caractérisé par un état paradoxal de perte et de libération entre douleur et émancipation. Pour les artistes qui connaissent l’exil, se déplacer c’est aussi changer de point de vue et voir autrement. Leurs œuvres invitent à la transposition. Elles interrogent les altérations du monde contemporain, dont les individus et les libertés sont la cible : guerres, coups d’État, répressions politiques,discriminations plurielles, censure. Sculptures, vidéo, photographie et peintures réalisées par des artistes venus de Birmanie, d’Iran, de République démocratique du Congo, de Russie, de Syrie et d’Ukraine, s’accordent ensemble pour témoigner des raisons qui les poussent à quitter leur pays, à la recherche d’une vie nouvelle, propice à l’épanouissement personnel et à la liberté d’expression.

VIVENDI

Après le succès de la première Édition du Vivendi Talent Show qui a révélé les talents cachés des collaborateurs du groupe – l’exposition Art For (H)all mettra en lumière une sélection des projets finalistes du concours. En mettant en avant leur démarche créative et artistique sur différents terrains d’expression, Vivendi fait montre de la richesse de ses forces vives qui osent sortir de leur zone de confort et créer de nouveaux imaginaires. Pour sa 3ème exposition, Art for (H)all prolonge ainsi l’expérience de la finale à L’Olympia en permettant aux collaborateurs de redécouvrir les photographies de Romain Roux (Havas Paris) et Christine Besson (Vivendi Village), les créations digitales de Julie Ledru (Havas Factory), les planches de Nicolas Babelon (Gameloft) et les personnages animés de Laura Stioui (Prisma Media). Art for (H)all continue ainsi son soutien à la jeune création artistique et attend avec impatience de découvrir l’aboutissement du projet de Thomas Corver (StudioCanal), lauréat 2023 avec sa série « Double ».

TRAJECTOIRE SPORTS

En 2024, Paris devient l’épicentre des Jeux Olympiques et Paralympiques, et place le sport au centre de l’attention. Pour cette nouvelle exposition, Trajectoire Studio présente dans les locaux du Havas Village France un extrait de sa démarche artistique : tracer des lignes entre deux univers à priori antagonistes mais dotés de la même énergie créative et communicative. Mêler art et sport pour proposer des collaborations inédites qui créent des ponts entre des communautés de passionnés rarement réunies. L’occasion d’offrir un nouveau regard sur la création contemporaine.L’exposition « When Sport Inspires » rassemble des artistes issus de différentes disciplines et met en avant leurs interprétations singulières du sport. Chacun travaillant sur un terrain commun en s’inspirant du jeu, des athlètes, des accessoires, des mouvements… Le sport inspire les artistes, et l’art s’invite dans les cultures sportives.